Rosans et le Rosanais

Vue du village de Rosans depuis les hauteurs

La vie au village


Les cafés, l’épicerie, la scierie, un berger, la moisson sur la place, la poste, « l’industrie » de la lavande, les premiers pas des sports d’équipe

arnaubec – Le café Arnaubec avec de gauche à droite :

Valentine Palpant – Aimé Arnaubec, sa femme,

l’institutrice de Moydans, sa mère et son père.

Clara, sa sœur, n’a pas voulu figurer sur la photo.


caféandru2 – Le café Martin, puis Andru   

avec Jeanne, sa nièce Marinette, et sa fille Ginette.


cafeandru1 – L’intérieur du café Andru, avec au fond

Jeanne, la tenancière, et contre le mur

Romano Antonsig, et Gabriel Gabet.


danne – La boucherie Danne, avec Marcelle Pons,
Étienne Danne, ?, et son neveu Étienne Roux.


beyssier – Une des épiceries du village, à côté de l’église. Elle ne faisait plus les Tabacs.

On reconnaît à droite l’épicière, Mme Beyssier.               

Sa fille Marie Louise, tenant dans ses bras sa fille Maryse, née en 1934, et son fils René Antonsig debout devant elle.


correard – L’épicerie Corréard, en face du temple,
avec Odette, puis Lucie Corréard et Andrée Hugues.


facteurs – Les facteurs devant la Poste, au coin de la place et de l’avenue :

Roux ? – Mr Beau, mari de la receveuse – Adrien Oddou –

Mme Beau, receveuse – Simone Grenard – ?
Victor Lombard – Jules Reynier

Madame Beau, nommée à Nice, est morte d’un cancer. Son mari, c’était un marin, n’ayant pu le supporter, s’est donné la mort. (source Edgar).


hugues – François Hugues, à droite sur la photo ci-contre, propriétaire de la scierie de Rosans, avec un de ses fournisseurs de Lus la Croix Haute.

desire – le même François Hugues et Désiré Meynaud chargent un camion de billes de bois.


lombard – À gauche le père Victor Lombard emmène ses moutons au pâturage.

moissons – Le foulage du blé : les chevaux, dirigés par leur maître, situé au centre du cercle, tournent en rond pour écraser l’enveloppe des grains.


femmes – L’église Saint-Arey est derrière le photographe.

On reconnaît Virginie Reynier, Antoine Truphemus et son cheval, Lucie Moulet, et Eugénie Reynier, belle sœur de Virginie, qui habitait Marseille.


pigranier – La croix de Pigranier, édifiée en 1891, à l’occasion
d’une mission, est à peine visible, en face des agneaux.

C’était en général quelqu’un qui avait fait baptiser un de ses enfants dans l’année qui offrait le terrain. Dans ce cas c’est mon grand père : mon père était né en mars 1891.


sanglier – C’est à Sainte-Marie-de-Rosans que les chasseurs du pays présentent leur trophée.

« la casso, la guerro, lou caligna, per un plesi, mile peno ». (dicton local)

On reconnaît au deuxième rang avec son béret et sa chemise à carreaux l’ancien maire Louis Tatin.


lavande2 – Un champ de lavande, mais ce n’est pas à Rosans.

Désherber, piocher, cueillir … tout se faisait à la main.


alambic2 – L’industrie de la lavande n’a jamais à Rosans atteint cette dimension.


alambic1 – Plus modeste, cette installation est à la mesure de celles de Rosans : celle de Beyssier, Galland, et Givodan.


lavande1 – Après la récolte, il faut la vendre.
L’acheteur vient sur place, regarde, hume, pèse et achète.


galland11 – Un alambic à Rosans, d’abord au bas du village, en dessous du garage Oddou, puis plus haut, au début du chemin étroit


odette – Un autre alambic, Antoine Givaudan, sa femme, et sa fille Odette, sur le côté de l’église.


poste3 – Les travaux de rénovation de la future Poste, en 1930 :

Les menuisiers, plus Joseph Bégou, à gauche, et Jean Spozzio, seul au deuxième rang.

Les fenêtres et volets sont en cours de pose. Les rampes viendront plus tard.


poste1 – Le staff de la Poste vers 1940 :

Sarlin, le facteur, Mme Bégou, la receveuse,

Raoul Brun, facteur retraité, et mutilé de guerre.

Enfin Victor Armand, chef cantonnier, sa femme et son chien.


poste2 –

Lucie Corréard, Édouard Bégou, sa mère,

receveuse des Postes, et Fernande Garnier,

employée des Postes, originaire de Romette.


fontaine3 –

Ginette Andru (Broche), Jack Moulet,

Hélène Arnoux (Derbez), André Garcin,

et Geneviève Correard.

Et le dallage de la fontaine, beaucoup plus vrai que celui que l’on nous a imposé récemment.


basket1 –

C’est dans les années 1930 qu’Albert Lesbros,
nouveau garagiste (troisième depuis la gauche),
et Henri Guigues (deuxième), nouveau boucher,
incitèrent à créer une équipe de basket à Rosans.
Le manager était Aimé Maron (premier à gauche).
Félix Chauvet, Jean Julien et Louis Pinet
complétaient l’équipe.


basket2 – Le terrain de jeu avait été aménagé à l’angle
des routes de l’Aubergerie et de l’IME (qui n’existait pas encore).
C’était le seul champ vraiment plat de Rosans.
Les spectateurs étaient relativement nombreux
pour la circonstance.


foot2 – En 1941, les services de L’État Français, qui voulaient créer une nouvelle race de français, favorisaient la création de terrain de football et d’équipes locales.

On avait voulu utiliser le terrain de Septime Souvoux, juste après le cimetière, mais il avait, à tort, prétendu que ses ancêtres y étaient enterrés.

On se rabattit sur un terrain de Madame Lambert, à Coularive. En pente dans le même sens que le vent, ce qui faisait que chaque équipe dominait une mi-temps, celle où elle jouait avec le vent.

On peut reconnaître Paul Aurel, Lucien Reynaud, Lolo Lombard, assis Raymond Hugues, René Mouton, Edmond Hubeau, et Louis Pinet.


foot1 – Un match des jeunes contre les anciens.

On peut reconnaître chez les vieux : Louis Pinet, Raymond Hugues, Lolo Lombard, Paul Aurel, Armand Cornillac.

Chez les jeunes, et dans le désordre, Jean Pierre Hubeau, Robert Reynaud, Alain Cornillac


reynaud – Lucien Reynaud, attentif et prêt à en découdre.

C’était aussi un bouliste très compétent, certainement le plus fort tireur que l’on ait jamais vu à Rosans.

@EB – juin 2005